Projet immobilier
Voici une page pour un challenge freestyle sur le forum de Tempor'elles : scrapper un morceau de papier journal (ça c'est bon !) et faire une page noire et blanche (ça c'est pas totalement réussi !) . J'ai du mal à ne pas mettre de couleur ! Alors je ne suis pas allée contre mes habitudes !!! Après la page d'annuaire, la page de petites annonces immobilières ! Vive la récup' !!!
Bon, c'est pas vraiment une page freestyle, mais elle me plaît bien quand même !
Matériel :
Papiers : Bazzill, Rayher
Tampon : acheté sur scrapdéco (ici)
Brads : Bazzill
Voici un copié/collé du texte, parce que je me rends compte qu'il est illisible (c'est un peu long, pardon !)
"31 décembre 2005 –
L’heure des résolutions. La notre pour l’année 2006 : trouver la maison de
nos rêves. Voilà trop longtemps que nous payons un loyer dans le vide, que nous
nous empêchons d’accrocher des cadres au mur pour éviter les trous disgracieux
qu’il faudra reboucher avant de quitter les lieux, que le manque d’atelier pour
ton bricolage se fait sentir. L’envie d’avoir enfin un « truc » à
nous devient plus forte.
Nous nous mettons donc en quête de la maison de nos rêves. Nous parcourons assidûment toutes les annonces immobilières de la presse et d’internet, nous nous inscrivons dans toutes les agences de la côte ouest. Nous visitons des dizaines de maison, des taudis à 85 000 € avec toilettes à l’extérieur (aaaaaaaah les joies de vivre à un quart d’heure de la mer !!!), des maisons à peine plus luxueuse mais hors budget. Fin juin 2006, nous commençons à nous décourager : notre budget n’est pas « à rallonge ». Nous sommes obligé de revoir nos critères de sélection à la baisse. Qu’à cela ne tienne, nous sommes d’un optimisme sans bornes (surtout toi !) et nous avons raison d’y croire.
En effet, début
juillet 2006, la maison qui ressemble à notre rêve apparaît enfin. Elle
nécessite quelques travaux de rénovation que nous estimons à notre portée, elle
est idéalement placée avec beaucoup de terrain (1 000 m²). Nous avons
peine à y croire, et pourtant…
Nous faisons une offre
de prix. Nous avons beaucoup transpiré ce jour-là à la signature des papiers si
officiels. Nous sommes sortis de l’agence un peu sonnés, perdus, avec des
tonnes de questions en tête. Mais cette angoisse fait vite place à l’impatience
et à l’engouement. Nous élaborons des plans de démolition de telles et telles
cloisons. J’imagine déjà toute la décoration intérieure, de la cuisine à notre
future chambre (la plus grande des deux bien entendu !) en passant par le
salon. Et comble du bonheur, il y a même un coin pour aménager, et ton atelier,
et ma scraproom.
Mais voilà, ce rêve
était trop beau : la propriétaire se rétracte et le bien tel que présenté
maintenant ne nous intéresse plus. Adieu scraproom, atelier et terrasse plein
sud ! Quelle déception !
Mais tu n’as pas dit
ton dernier mot. Qu’à cela ne tienne : nous ne trouvons pas de maison à
rénover dans notre budget, nous allons donc construire une maison neuve. Quoi
de mieux que la maison dont nous avons toujours rêvé : une maison en bois.
Les recherches pour
trouver un terrain reprennent. Nous sommes encore une fois un peu refroidis par
les prix pratiqués. Lorsqu’en février 2007, nous trouvons la perle rare :
un lotissement est en projet dans la commune juste à côté de celle où l’on vit
actuellement à un prix très abordable. Nous nous inscrivons aussitôt sur la
liste d’attente et nous somme très contents d’apprendre que nous sommes les
premiers. Nous aurons donc la chance de choisir les premiers le lot qui nous
intéresse. C’est chose faite en mars 2007. Nous portons notre dévolu sur le lot
n° 8 de 733 m², en bout de venelle, exposé plein sud. Quelle joie, quel bonheur !
Aujourd’hui, les
travaux de viabilisation ont commencé et le terrain nous sera livré fin janvier
2008. Nous nous y rendons régulièrement pour se rendre compte de l’avancée des
travaux. Nous tirons des plans sur la comète. Depuis 8 jours, nous avons en
notre possession le cahier des charges de la construction. Même si il nous a un
peu refroidi au départ car il y a beaucoup de restrictions, nous avons décidé
de rogner encore un peu nos exigences pour enfin avoir une maison rien qu’à
nous. Une chose est certaine, elle sera en bois. Nous n’avons pas renoncé à
cela. Nous essayons d’imaginer au mieux l’agencement intérieur. Il ne faut pas
que l’on se trompe.
J’angoisse toutefois
un peu pour le financement, mais tu me réconforte comme tu le peux, et lorsque
nous en discutons, tu arrives finalement à me convaincre que nous allons y
arriver, enfin jusqu’à la fois suivante !!!
Aujourd’hui encore, je
n’arrive pas à croire que nous allons enfin voir notre rêve se concrétiser.
Pour me rassurer, tu me répètes souvent : « Je te promets que tu
verras ta maison ! » et j’ai envie de te faire confiance ! Il me
tarde que nous puissions, enfin, cultiver notre jardin.
Lanhouarneau, le
15/11/07"